Pour les hommes inquiets pour leur prostate

N’attendez pas qu’elle fasse la taille d’un pamplemousse

Quand vous aviez 20 ans, votre prostate avait sa taille normale d’adulte : l’équivalent d’une châtaigne.

Puis, avec l’âge et sous l’effet des hormones, votre prostate s’est mise à grossir sans même que vous ne vous en rendiez compte.

Tout du moins au début, car les signes cliniques sont invisibles.

En augmentant de volume, la prostate, qui se situe juste en-dessous de votre vessie, comprime progressivement l’urètre, le canal par lequel transitent l’urine et le sperme.

Dans un premier temps, la vessie lutte contre cet obstacle en se contractant de manière plus importante, provoquant vers l’âge de 40 ans des envies plus fréquentes d’uriner et des besoins soudains et urgents. Vos érections commencent à perdre en fermeté. A ce moment-là, votre prostate a la taille d’une balle de golf.

Puis, si l’obstacle persiste, la vessie aura tendance à être moins efficace. A 50 ans, vous commencez à sentir votre prostate qui vous fait mal. A ce stade, vous avez un risque sur deux de souffrir d’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP)[1].

Cela va se traduire par la nécessité de forcer pour uriner, par un jet d’urine faible et saccadé, une sensation de vidange incomplète et une miction goutte à goutte. La pression exercée sur l’urètre entraîne également des troubles de l’érection.

A 60 ans, votre prostate a la taille d’une orange. Elle augmente encore la pression sur la vessie et l’urètre, engendrant un risque à long terme de perte du pouvoir contractile.

A 80 ans, elle atteint la taille d’un pamplemousse : à ce stade, 9 hommes sur 10 souffrent d’hypertrophie bénigne de la prostate ! Dans le pire des cas, ils pourront se retrouver dans l’incapacité totale d’uriner (il faut alors introduire une sonde par l’urètre pour assurer le drainage de la vessie).

Mais alors, que faire pour éviter le gonflement de la prostate et préserver votre vie intime pour le reste de votre vie ?

Attention aux médicaments contre l’HBP qui féminisent votre corps

Votre prostate grossit principalement sous l’effet de modifications hormonales[2].

C’est l’enzyme 5-alpha-réductase qui va transformer votre testostérone naturelle en dihydrotestostérone (DHT), une autre forme de testostérone. Or, la DHT a un effet cinq fois plus puissant que la testostérone sur la croissance de la prostate.

Une approche thérapeutique consiste donc à bloquer l’action de cette enzyme pour enrayer la conversion de la testostérone en DHT et réduire ainsi le gonflement de la prostate : ce sont les fameux inhibiteurs de la 5-alpha-réductase.

Le problème est que ces médicaments ne bloquent pas seulement cette enzyme au niveau de la prostate, mais partout dans votre organisme. Par conséquent, le niveau de DHT va chuter dans tout votre corps et provoquer des effets secondaires plus ou moins importants, proches des symptômes que connaissent les femmes à la ménopause !

Entre autres : des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, une chute des cheveux, une fatigue nerveuse et physique. Ces traitements génèrent également une baisse de la libido et des dysfonctions érectiles et sexuelles importantes[3].

Votre corps risque de se féminiser, car sous l’effet de la chute de la testostérone, vos seins vont se mettre à pousser (on appelle ça la gynécomastie en terme médical).

Si le gonflement de votre prostate est dû à une trop grande prolifération cellulaire, on vous proposera un traitement à base d’alpha-bloquants.

Ces médicaments ont pour but de réduire la pression exercée par la prostate sur l’urètre pour favoriser le passage de l’urine. Mais là encore, ils ne sont pas dépourvus d’effets secondaires : somnolence, hypotension, vertiges, maux de tête, éjaculation rétrograde (cela signifie que le sperme ne sort pas par l’extrémité de la verge, mais prend un chemin rétrograde vers la vessie et est évacué en urinant). Ce trouble qui cause l’infertilité et l’impuissance sexuelle concerne 10% des patients sous alpha-bloquants.

En dernier recours, on vous proposera une ablation de la prostate, pouvant causer des douleurs, des saignements, une paralysie de l’intestin, une insuffisance cardiaque, une incontinence urinaire (ce qui nécessite le port de couches) et des troubles de l’érection.

Malgré la gravité de ces effets secondaires, peu d’hommes savent qu’il est pourtant possible de lutter contre le gonflement de la prostate par des moyens naturels et sans risques.

Est-ce trop demander que de pouvoir uriner normalement, dormir d’une traite et avoir une vie sexuelle épanouie ?

Bien sûr que non !

Et vous allez maintenant découvrir quels sont les 5 piliers nutritionnels 100% naturels dont votre prostate a besoin.

Car vous l’aurez compris : votre prostate est un organe complexe, au carrefour des voies urinaires et spermatiques.

C’est donc tout naturellement que votre prostate a besoin d’un mélange complexe de nutriments pour continuer à fonctionner correctement.

Si vous avez plus de 40 ans et que vous ne souhaitez pas que votre virilité en prenne un coup, alors prêtez attention à ce qui suit.

Des études scientifiques ont démontré que l’apport de certains nutriments ciblés permet de réduire les facteurs de risque liés au gonflement de la prostate (déséquilibre hormonal, prolifération cellulaire, inflammation), et sans effet secondaire.

Mais le plus prodigieux est que ces nutriments sont d’autant plus efficaces qu’ils sont pris simultanément. En effet, d’après les chercheurs, cette synergie est indispensable pour traiter les différentes causes à l’origine des troubles de la prostate.

En particulier, une étude de 2011 a démontré que l’association de palmier nain, de lycopène et de sélénium permet de réduire l’inflammation, d’augmenter la mort naturelle (apoptose) des cellules et de limiter leur prolifération, freinant ainsi l’augmentation de la taille de la prostate[4].

Une autre étude réalisée en 2013 a mis en évidence l’intérêt d’une association de palmier nain et de lycopène avec du pépin de courge[5]. Les 57 participants, âgés de 40 à 80 ans et présentant une hypertrophie bénigne de la prostate, ont reçu cette association de nutriments à raison d’une capsule par jour. Après seulement 3 mois de supplémentation, 36% d’entre eux ont eu une amélioration de leurs symptômes urinaires contre 8% pour les sujets du groupe placebo, avec notamment une réduction importante de la fréquence des mictions (-16% le jour et -39% la nuit).

Voici comment chacun des 5 piliers nutritionnels de cette nouvelle formulation peut rapidement transformer votre vie.

  • Pilier n°1 : le palmier nain ralentit le gonflement de votre prostate

Le palmier nain, que vous connaissez peut-être sous le nom de Sabal ou Saw palmetto en anglais, est couramment utilisé en complément alimentaire pour soulager les troubles de la prostate.

En effet, ses propriétés antiinflammatoires et son effet inhibiteur de l’enzyme 5-alpha-réductase, qui participent à ralentir le gonflement de la prostate, ont été largement documentés[6],[7],[8],[9].

Mais pour qu’il soit vraiment efficace, il faut d’une part l’associer à d’autres nutriments ciblés, mais également veiller à choisir un extrait natif qui soit issu de ses baies. C’est ce qui vous garantit un apport suffisant en actifs naturels.

Ses baies étaient d’ailleurs utilisées jadis par les Amérindiens pour traiter divers troubles urinaires chez l’homme. Plusieurs études ont depuis confirmé les bienfaits de palmier nain sur la santé prostatique et le confort urinaire.

En 2004, il a notamment fait l’objet d’une grande étude portant sur 4 280 patients atteints d’HBP[10]. En 6 mois de supplémentation, les participants ont vu leur flux urinaire augmenter de 70% après 6 mois. Par conséquent, ils avaient moins besoin d’aller aux toilettes et parvenaient à se soulager davantage et plus facilement en urinant.

Une étude portant sur 120 patients atteints d’HBP a également démontré un impact positif d’une supplémentation de long terme, à raison de 320 mg de palmier nain par jour, sur les fonctions sexuelles, et en particulier sur l’érection[11].

  • Pilier n°2 : le pépin de courge divise par 2 vos envies d’uriner

Comme pour le palmier nain, l’intérêt de la graine de courge dans le confort urinaire a été démontré dans de nombreuses études cliniques. Son usage thérapeutique pour la santé de la prostate est d’ailleurs reconnu par de nombreuses agences et organisations de santé à travers le monde.

Une étude effectuée sur 60 hommes atteints d’HBP a montré que 90% d’entre eux ont eu une bonne ou très bonne amélioration de leur confort urinaire après avoir reçu de l’huile de pépins de courge pendant 7 à 10 mois[12]. En particulier, ils se levaient moins pendant la nuit et ressentaient moins de douleurs au moment d’uriner.

Dans une autre étude réalisée en Allemagne chez 476 sujets de 63 ans en moyenne, 82% d’entre eux ont eu une amélioration significative de leurs symptômes urinaires et de leur qualité de vie, après avoir pris 1g d’extrait de graine de courge pendant près d’un an[13].

Cela s’est traduit par une réduction des envies soudaines et fréquentes d’uriner, une sensation de vidange complète et un jet d’urine plus puissant et plus régulier.

Vous pourrez ressentir les bienfaits du pépin de courge sur votre confort urinaire dès les premières semaines. En effet, dans une étude réalisée sur 2245 patients atteints d’HBP, le nombre de mictions journalières est passé de 9 à 7,9 après seulement 4 semaines de supplémentation puis à 5,9 après 12 semaines, à raison de 500 à 1000 mg d’extrait de graine de courge par jour[14].

Ainsi, peu importe à quand remonte votre dernière miction satisfaisante, celle qui vous permet de vider entièrement votre vessie en moins de 30 secondes, sans efforts, ni douleurs.

Vous retrouverez alors cette agréable sensation de soulagement, sachant que vous n’aurez pas à y retourner avant plusieurs heures…

  • Pilier n°3 : le lycopène protège votre prostate du cancer

Le lycopène appartient à la grande famille des caroténoïdes.

C’est un pigment naturel qui donne leur couleur rouge aux tomates, pastèques, pamplemousses roses et papayes.

Il est scientifiquement prouvé que le lycopène est l’un des plus puissants antioxydants pour l’organisme, notamment les yeux, le cœur… et évidemment la prostate, où on le retrouve en grande concentration.

En soutenant la santé de vos cellules prostatiques, le lycopène réduit votre risque d’HBP et de cancer de la prostate, le cancer le plus fréquent chez l’homme.

Les résultats d’un essai clinique mené auprès de 40 patients indiquent qu’un supplément de lycopène, à raison de 15 mg par jour durant 6 mois, peut contrer la progression de l’HBP[15]. Alors que la taille de la prostate a augmenté dans le groupe placebo, elle n’a pas changé dans le groupe supplémenté en lycopène.

Des études épidémiologiques ont confirmé une incidence plus faible du cancer de la prostate chez des populations consommant de grandes quantités de tomates et de produits à base de tomates[16].

D’autres études récentes ont mis en évidence des bienfaits intéressants du lycopène en accompagnement du cancer de la prostate[17]. Ainsi, une supplémentation de 6 mois en lycopène chez 54 patients atteints d’un cancer de la prostate a permis d’atténuer les symptômes qui y sont associés chez 80% d’entre eux. Ils ont notamment vu leurs douleurs et autres troubles de la miction nettement améliorés au cours de l’étude (diminution des envies fréquentes et urgentes, flux urinaire plus rapide et régulier).

  • Pilier n°4 : zinc et sélénium, « les minéraux de la virilité »

Il y a plus de zinc dans votre prostate que dans n’importe quelle autre partie de votre corps.

C’est l’un des mystères scientifiques qui n’a pas encore été percé. Personne ne sait exactement pourquoi la concentration de zinc est si élevée dans la prostate.

Mais une chose est sûre : le zinc est, avec le sélénium, le plus grand minéral de la virilité. Ils sont tous les deux impliqués dans la fertilité et le maintien d’une prostate saine.

Des études ont montré qu’ils ralentissent la prolifération des cellules prostatiques, permettant ainsi de freiner le gonflement de la prostate[18]. Le zinc serait également capable d’inhiber la transformation excessive de la testostérone en DHT (la substance responsable de la croissance de la prostate). On retrouve d’ailleurs une concentration de zinc plus faible chez les patients qui souffrent d’hypertrophie bénigne ou d’un cancer de la prostate[19]. D’où l’intérêt de se supplémenter régulièrement.

Des experts s’inquiètent par ailleurs des faibles apports alimentaires en sélénium qui ont diminué de moitié entre 1975 et 1994 créant une déficience importante dans les populations européennes[20]. L’intérêt de prendre un complément alimentaire de sélénium pour prévenir du cancer de la prostate a été confirmé dans une étude réalisée sur 1312 personnes supplémentées quotidiennement pendant 8 ans[21].

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a confirmé que l’apport nutritionnel de sélénium contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif (effet antioxydant) et à une production normale de spermatozoïdes.

Ces deux minéraux sont donc incontournables si vous souhaitez maintenir une prostate véritablement saine pour le reste de votre vie.

  • Pilier n°5 : l’épice magique de Zeus au pouvoir aphrodisiaque

N’oubliez pas que votre prostate est d’abord et avant tout un organe sexuel.

Si vous voulez continuer à avoir des rapports sexuels satisfaisants dans les années à venir, alors ce 5ème « pilier » est absolument indispensable.

Il s’agit d’une épice extraite de la fleur Crocus sativus et cultivée depuis 35 siècles pour assaisonner les plats du monde entier.

C’est aujourd’hui l’épice la plus chère au monde car il faut approximativement 150 fleurs pour obtenir 1 gramme d’extrait sec. Cette épice précieuse est le safran.

La mythologie grecque nous raconte comment Zeus l’utilisait comme stimulant sexuel. C’est la raison pour laquelle, dans la Grèce classique, le voile des jeunes mariées était teinté de cette épice au pouvoir aphrodisiaque.

Son intérêt en tant que plante médicinale est reconnue depuis des millénaires. Elle est depuis largement étudiée pour ses nombreuses propriétés santé (anticancer, antioxydant, antidépresseur, hypocholestérolémiant…).

La recherche actuelle confirme que l’utilisation traditionnelle du safran comme stimulant sexuel trouve une réelle justification scientifique. Les études ont notamment montré l’intérêt du safran sur le désir sexuel masculin et sur l’amélioration de la fonction érectile, à raison d’une supplémentation quotidienne de 30 à 60 mg d’extrait[22].

Quand on sait qu’une hypertrophie de la prostate multiplie par deux le risque d’avoir un problème d’érection, le safran représente donc un allié de taille pour tous les hommes soucieux de préserver leur vie sexuelle.

 


Références scientifiques 

[1] Stepan Vesely and others, ‘Relationship between Age, Prostate Volume, Prostate-Specific Antigen, Symptom Score

[2] Takeshi Yokota and others, ‘Functional and Anatomical Effects of Hormonally Induced Experimental Prostate Growth: A Urodynamic Model of Benign Prostatic Hyperplasia (BPH) in the Beagle’, The Prostate, 58.2 (2004), 156–63 <https://doi.org/10.1002/pros.10318>

[3] Fikret Erdemir, Andrew Harbin, and Wayne J. G. Hellstrom, ‘5-Alpha Reductase Inhibitors and Erectile Dysfunction: The Connection’, The Journal of Sexual Medicine, 5.12 (2008), 2917–24 <https://doi.org/10.1111/j.1743-6109.2008.01001.x>

[4] Francesco Squadrito and Giuseppe Morgia, ‘[The association of Serenoa repens, lycopene and selenium is superior to Serenoa repens alone in reducing benign prostatic hyperplasia]’, Urologia, 78.4 (2011), 297–99 <https://doi.org/10.5301/RU.2011.8520>.

[5] Samantha Coulson and others, ‘A Phase II Randomised Double-Blind Placebo-Controlled Clinical Trial Investigating the Efficacy and Safety of ProstateEZE Max: A Herbal Medicine Preparation for the Management of Symptoms of Benign Prostatic Hypertrophy’, Complementary Therapies in Medicine, 21.3 (2013), 172–79 <https://doi.org/10.1016/j.ctim.2013.01.007>

[6] Anderson ML et al., A preliminary investigation of the enzymatic inhibition of 5alpha-reduction and growth of prostatic carcinoma cell line LNCap-FGC by natural astaxanthin and Saw Palmetto lipid extract in vitro. J Herb Pharmacother. 2005 ; 5(1):17-26.

[7] Marks LS et al.,  Tissue effects of saw palmetto and finasteride: use of biopsy cores for in situ quantification of prostatic androgens. Urology. 2001 ; 57(5):999-1005. 

[8] Pais P, Potency of a novel saw palmetto ethanol extract, SPET-085, for inhibition of 5alpha-reductase II. Adv Ther. 2010 ; 27(8):555-63.

[9] Latil A et al., Effects of hexanic extract of serenoa repens (permixon(®) 160mg) on inflammation biomarkers in the treatment of lower urinary tract symptoms related to benign prostatic hyperplasia. Prostate. 2015 ; 75(16):1857-67.

[10] Boyle P et al., Updated meta-analysis of clinical trials of Serenoa repens extract in the treatment of symptomatic benign prostatic hyperplasia. BJU Int. 2004 ; 93(6):751-6.

[11] Ioanel Sinescu and others, ‘Long-Term Efficacy of Serenoa Repens Treatment in Patients with Mild and Moderate Symptomatic Benign Prostatic Hyperplasia’, Urologia Internationalis, 86.3 (2011), 284–89 <https://doi.org/10.1159/000322645>.

[12] A. Hamvas and others, ‘Experience with the Peponen Capsule in the Management of Benign Prostatic Hyperplasia’, International Urology and Nephrology, 23.1 (1991), 51–55

[13] D. Bach, ‘Placebokontrollierte Langzeittherapiestudie mit Kürbissamenextrakt bei BPH-bedingten Miktionsbeschwerden’, Der Urologe B, 40.5 (2000), 437–43 <https://doi.org/10.1007/s001310050432>

[14] M. Friederich, C. Theurer, and G. Schiebel-Schlosser, ‘Prosta Fink Forte®-Kapseln in der Behandlung der benignen Prostatahyperplasie. Eine multizentrische Anwendungsbeobachtung an 2245 Patienten’, Complementary Medicine Research, 7.4 (2000), 200–204 <https://doi.org/10.1159/000021344>

[15] Silke Schwarz and others, ‘Lycopene Inhibits Disease Progression in Patients with Benign Prostate Hyperplasia’, The Journal of Nutrition, 138.1 (2008), 49–53

[16]Giovannucci E. et al., Tomatoes, tomato-based products, lycopene and cancer reviews of the epidemiologic literature. J Natl Cancer Inst 1999 ;91 :317-31.

[17] Mohd S. Ansari and Narmda P. Sgupta, ‘A Comparison of Lycopene and Orchidectomy vs Orchidectomy Alone in the Management of Advanced Prostate Cancer’, BJU International, 95.3 (2005), 453 <https://doi.org/10.1111/j.1464-410X.2005.05368_5.x>

[18] Yan M et al., Differential response to zinc-induced apoptosis in benign prostate hyperplasia and prostate cancer cells. J Nutr Biochem. 2010 ; 21(8):687-94.

[19]Christudoss P et al., Zinc status of patients with benign prostatic hyperplasia and prostate carcinoma. Indian J Urol. 2011 ; 27(1):14-8.Costello LC et al., The metabolism of prostate malignancy: insights into the pathogenesis of prostate cancer and new approaches for its diagnosis and treatment. Oncol Spectr. 2001 ; 2: 452–457

[20] M. P. Rayman, ‘Dietary Selenium: Time to Act.’, BMJ: British Medical Journal, 314.7078 (1997), 387–88

[21] L. C. Clark and others, ‘Effects of Selenium Supplementation for Cancer Prevention in Patients with Carcinoma of the Skin. A Randomized Controlled Trial. Nutritional Prevention of Cancer Study Group’, JAMA, 276.24 (1996), 1957–63

[22] Amirhossein Modabbernia and others, ‘Effect of Saffron on Fluoxetine-Induced Sexual Impairment in Men: Randomized Double-Blind Placebo-Controlled Trial’, Psychopharmacology, 223.4 (2012), 381–88 <https://doi.org/10.1007/s00213-012-2729-6>